1- Le piège du conflit permanent : pourquoi choisir une séparation sans guerre est un acte de courage
Lorsqu’on vit une séparation ou un divorce, il existe des pièges invisibles qui freinent la reconstruction. Le plus courant est aussi l’un des plus destructeurs : le piège du conflit permanent.
Dès l’annonce de la séparation, les injonctions sociales surgissent :
“Tu dois te battre.”
“Ne te laisse pas faire.”
“Fais-lui payer ce qu’il t’a fait subir.”
On valorise sans le dire l’idée qu’il faudrait souffrir bruyamment pour prouver qu’on a été blessé. Crier sa douleur, faire valoir ses sacrifices, revendiquer sa colère.
Mais dans cette agitation, ce n’est pas la guérison qui opère : c’est souvent la confusion et les frustrations qui s’installent.
Le conflit devient une armure. Il donne l’illusion de reprendre le pouvoir : on pense agir, se défendre, exister à travers lui.
Mais ce pouvoir est fragile, parce qu’il est alimenté par la douleur de la séparation et des changements.
Et un pouvoir basé sur la douleur n’ouvre jamais la voie à la paix intérieure.
Et surtout — on ne mesure jamais, au départ, à quel point cette spirale peut durer.
Une fois le conflit enclenché, il devient autonome. Il nourrit de nouveaux griefs, de nouveaux affrontements, parfois pendant des années.
On y entre pour “se faire entendre” ou “ne pas se laisser faire” — on y reste parce qu’on ne sait plus comment en sortir.
Et le temps qu’on y laisse est irrécupérable : c’est autant d’énergie, de sérénité, de liens abîmés… et de souffrance évitable.
2- Ce que j’observe chaque semaine dans mes accompagnements :
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Des femmes et des hommes qui veulent avancer, mais restent piégés dans des boucles de colère ou de vengeance.
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D’autres cherchent inconsciemment à “gagner leur divorce”, comme si cela pouvait compenser les années perdues, les trahisons, les non-dits.
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Beaucoup reproduisent une idée toute faite du divorce : une guerre juridique, un champ de ruines affectif, un traumatisme inévitable.
Et pendant ce temps, les enfants absorbent. Même sans crier, même sans mots violents, les tensions se ressentent. Sortir du conflit, c’est aussi les protéger. C’est leur offrir un climat émotionnel plus stable, où ils peuvent eux aussi traverser cette transition sans s’abîmer.
3 - Changer de perspective, c’est changer de cap
Ce que je propose dans mon approche du coaching divorce, c’est d’oser un regard neuf.
Sortir du conflit, ce n’est pas baisser les bras. Ce n’est pas abandonner ce qui compte.
C’est au contraire reprendre le gouvernail de sa vie.
Cela commence par une décision intérieure :
“Je ne veux plus passer mon énergie à combattre. Je veux la mettre au service d’un projet de vie.”
Il ne s’agit pas de minimiser ce qui a été douloureux. Mais de ne plus le laisser prendre le pouvoir et définir la suite.
C’est choisir la clarté. Choisir la direction. Choisir la paix.
Pas la paix naïve, ni celle qui nie la colère.
La paix construite, consciente, solide. Celle qui permet d’avancer sans s’écraser.
4 - Pour aller plus loin :
🎧 J’aborde ces sujets dans mon podcast Guérir de son divorce.
Je vous invite notamment à écouter l’épisode :
➡️ “Submergé par la séparation ? Pourtant ce n’est pas de votre faute !”
Un bon point de départ pour poser un nouveau regard sur ce que vous traversez.
🗓 Et si vous souhaitez un accompagnement personnalisé, vous pouvez prendre rendez-vous pour une séance d’essai individuelle et GRATUITE ou choisir dès maintenant un accompagnement.